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Shabby
01:19
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2. |
Curieux
04:04
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Curieux
On fait pas du beurre pour s'payer des enjoliveurs,
Mets ta montre à l'heure, Check la version
Sur laquelle je teste mon aversion.
Ramène moi une pression . Fin de l'introduction.
Hey! J'vis pas ton rêve mais j'me suis déjà barré de ton cauchemar.
C'est la belle époque, paraît que le grand soir arrive à grand pas dans les squares.
On te raconte nos histoires! Histoire de voir si tu gobes tout tel quel!
On a pas la même vie ni les mêmes payes mais les mêmes cris et les mêmes haines.
Hey ! Commande des pizzas qu'on s'matte la révolte sur BFM.
J'ai les packs pleins et les pop corns manque les pompom girls .
Y'a des tonnes de badauds qu'ca étonne de voir comment la rage pose le barème.
t'as eu l'droit à la révolution télévisée, téléguider les rebelles : la requête des intellos
Les experts, faut croire, sont des bibelots
la planète est sauve les bobos bouffent bio
Mais ceux qui osent encore dire c'qu'ils pensent tout haut
Sans plus prendre de gant
S'exposent à tous les camps à tous les clans
Au risque de provoquer des ecchymoses
Ça dose les mots, ça sert les dents!
Bref comme une envie d'incendie
Comme un truc latent qu'attend d'craquer
Comme quand tu dis qu'ça va
Mais qu't'as la rage de la tête au pieds
Et qu't'as la pression de tous les cotés
Il est temps qu'ça cesse
Qu'on arrête de s'construire des fausses faces pour s'protéger les fesses
Les possibles s'esquissent,
Glissent dans les matières grises
Bref, y'a qu'à tester le reste
REF :
Le monde est curieux
Les mots circulent mais ne sont que des bulles vides
Le monde est curieux
Les mots circulent, bref (2x)
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3. |
Noir comme l'or
03:48
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Noir comme l'or
Tant de choses à faire, tant de choses à penser, j'suis cerné, ici G.
Assiégé par les chiffres et les papiers, appuie sur OFF! Tue l'temps! Extension de ton capital glande, tu l'sens.
Pas de jugement de valeurs sur le vécu, plus l'temps j'tue l'temps car plus d'passé, plus de passe-temps.
J'lance mes flèches pendant qu'les frigos pleuvent des tours sur les caisses de keufs.
Pendant qu'les dieux et les maîtres s'prennent des molotovs chez les grecs.
J'laisse ma cible m'atteindre et la zik me permet de ne pas m'éteindre.
J'ai la banane quand les télés s'éteignent et que le vide remplit ton domaine.
Mon avenir est noir comme l'or, mort comme les poules aux œufs d'or, je t'offre le temps comme corps, m'endors lorsque le soleil se lève pour les endormis.
Comme dans les rêves j'ai des milliers de ci, milliers de ça, milliers de vies, milliers de toi, milliers de moi, milliers de voix monopolisant mon crâne de Piaf.
Mon avenir est noir comme l'or !
Plus l'temps, j'tue l'temps car plus d'passé plus de passe-temps !
Tous les cœurs ont le cursus chargé
Des ratures et des ratés.
Dérouté j'compose ma cure, balance quelques verbes de trop, mélange les mots, annihile ma paranoïa.
Dur de s'casser de leur tempo.
Leur mouvement alimente ton lumbago
Notre mouvement affame tes maux de tête afin qu'tu guettes l'instant dans l'berceau.
J'ai les balles qu'il te faut pour faucher les heures creuses.
Remplis les miennes avec mon propre vide.
Dompter les idées baladeuses est mon toc.
Dans c't'époque évite les plumes cupides.
Dehors, c'est le Monopoly, c'est la monnaie qui domine la trotteuse.
Prend garde à ton temps!
Investis dans les minutes sans commencement.
Investis dans les minutes sans dépassement.
Mon avenir est noir comme l'or !
Plus l'temps, j'tue l'temps car plus d'passé plus de passe-temps !
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4. |
Morphine
03:27
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Morphine
Tu vois flou tu sais plus a quoi t'fier
J'rectifie ta fierté tox j'te coûte des ronds
L'écoute de mon son touche ton porte monnaie, j'suis subventionné par l'état français pour que tu te la foutes et que t'oublies.
Le week-end passe, docile tu retournes bosser, brosser les pompes de tes boss, manger tes haricots daucy.
On endosse les rôles à merveille, tous sur le banc de touche sous notre dossard tous couchés devant le gent-ar.
T'as réellement besoin de quoi? Hein? j'suis ta morphine goûte-moi soldat.
De bonnes qualités mes déprimes font tes fausses joies.
On fonce dans l'tas suivant nos désirs comme des bêtas!
Et j'm'étale dans ton plexus solaire, calme ta crise de nerfs quand tu fais l'plein de ta Lexus ou de ta r5 excuse, t'as peut-être même un solex mais j'ai des goûts de luxe!
On diffuse la substance que tu réclames et tu danses dessus v'la l'programme pas d'faux pas t'avise pas de faire le malin ou bien les matraques tombent sur ton crâne
Tant que tu restes sage y'a pas de colombes que des opiomanes.
On est les guignols sans cravate qui t'intoxiquent
Ton spectacle ta Gnole là pour qu'il n'y ait pas de hic
Un rouage de plus y'a plus rien que tu revendiques
On est les garants des bons consommateurs frénétiques
Morphine !
T'as la dalle ! T'as les crocs !
Notre métier :
te rendra « accro »
Morphine !
T'as la dalle ! T'as les crocs !
Voilà les rigolos, un mirage dans ton cachot.
J'monétise les fanatiques
Pour tiser mon pif tranquille
Plisse les yeux si tu ne veux pas voir l'aspect mercantile
J'empile de subtiles phrases débiles
Pour que tu files acheter nos slips au merchandising
T'inquiète t'es pas l'seul
On a nos propres addictions
Nos propres kiffs
Nos propres évasions
Nos profs dans l'son
Songe seulement au silence
Et qu'en serait-il si plus personne n'avait sa dose dans la panse ?
Il est si facile de s'évader
Mais le vide nous rattrape vite fait
Ça nous fout le vertige
Impossible de rester 5 minutes sans cliquer pour mater un clip
Sans tweeter pour s'donner un style
On remplit tous les blancs
Les moments embêtants
Quand les anges passent
Quand tu comptes les mouches
Quand rien ne se passe
Et quand tu touches de près le gouffre
Surtout écoute bien, t'entendras sûrement L'écho d'un truc louche genre :
Morphine !
(Ref)
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5. |
Interloqués
02:08
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Interloqués
Y'a que des murs ici
Des barrières des barbelés
Des portiques des frontières
Et l'art de les faire exploser
Derrière ton dos toujours un calibre
Un huissier
Impositions sur ton cul d'pauvre
Impolis de miséreux
Un taudis pour les gueux
Une muselière pour deux
Quelques bagnoles en feu
Reste la gnole et nos voeux
L'époque si belle
nous rend tous toqués
Mais on reste toujours interloqués
Y'a que des murs ici
Des barbelés des barrières
Des portiques des frontières
Et l'art de les faire exploser
Derrière ton dos toujours un calibre
Un huissier
Impositions sur ton cul d'pauvre
Impolis de miséreux
Un taudis pour les gueux
Une muselière pour deux
et Quelques bagnoles en feu
Reste la gnole et nos voeux
L'époque si belle
nous rend toqués
Mais on reste toujours interloqués
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6. |
Afrovalse
04:24
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7. |
Puppets
03:13
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Puppets
Mmmmmh? Qu'est-ce qui se passe ?
J'passe la porte, la basse gronde
Y'a pas que des tass qui s'trémoussent.
C'est pas une soirée mousse
mais y'a de drôles d'énergumènes qui me dévisagent
Une drôle de faune qui fait le paysage
qui ne me semble pas faire partie des plus sages
Des samples qui ne me semblent pas être d'usage.
J'avance dans les basses fréquences, stagnantes,
l'air est dense,
Tente d'apercevoir l'origine de la bande son
et m'laisse aller lentement dans la danse.
Quand enfin j'perçois les gus sur scène, c'est l'hallu :
Des poupées mécaniques découpées dans la taule
équipées de grattes électriques
nous scrutent et hurlent comme des hystériques !
Puppets !
Rock machines !
On stage !
Like in a cage !
Envouté
j'saccade mes mouvements
De plus en plus mécaniques
Les marionnettes nous manipulent
et la plèbe aime ça !
Illuminés par ces figurines maléfiques,
On a presque de l'espoir,
Croirait presque qu'elles nous mèneront à la victoire
Mais toujours les mêmes blabla les mêmes discours pour l'auditoire.
Et la foule danse sur leurs vocalises
Leurs devises nous hypnotisent
Mais qui tire les fils ?
Qui manipule qui ?
J'me dit : quitte les lieux, et vite !
Et là j'réalise :
Que des pantins dans l'coin
Leurs yeux éteints s'allument soudain.
Leurs gestes se synchronisent
Et les miens suivent !
Puppets !
Rock machines !
On stage !
Like in a cage !
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8. |
Ermite
03:53
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Ermite
J'fais partie de la dernière génération de transgéniques
86, Toxique, Tchernobyl dans le pif.
Irradié j'clignote pendant qu'tu tapotes ton facebook
et que les zéros et uns deviennent tes potes.
On veut que les mutants votent
On veut que les mutants trient leurs déchets
On veut que les mutants zappent
On veut que les mutants taffent sans broncher
On veut que les mutants bronchent pour pouvoir les coucher
On veut des mutants couchés pour mieux les contrôler
Pendant ce temps,
les mutants mutent, butent ne savent ce qu'ils veulent, gueulent
parce qu'ils sont seuls et restent enfants. (x2)
Ermites dans la jungle grise,
Plus d'une fois c'est la folie qu'on frise
Notre attitude loufoque mal comprise.
Où faut que je puise ma motivation ?
Dans les recoins de mes ombres où gisent les cadavres de mes ambitions ?
J'contemple,
dans mon temple,
le temps te stoppe,
les samples me choppent
les samples me choquent
les choses changent !
Rien d'étonnant, rien n'arrête ça
Pas même les anges, encore moins ces vieux monarques mourants !
Pendant ce temps,
les mutants mutent, butent ne savent pas ce qu'ils veulent, gueulent
parce qu'ils sont seuls et restent enfants. (x2)
Pendant ce temps,
les mutants percutent leurs paradis
esseulés
Percutent leurs dangers,
En dansant !
Irradiés on clignote, du feu dans le bide et les mêmes objets posthumes
Radioactifs on porte tous le même costume
Tu sens ta thyroïde pimentée, ton ordinaire cynique implique tes extases parfumées, tes flips
On veut que les mutants se connectent
On veut que les mutants se livrent
On veut que les mutants aiment et détestent
Soient ivres Qu’ils restent dans leur stress
Dans leurs cases
Se laissent porter par Morphée
se lassent
Qu’ils s éteignent dans l’chiffre
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9. |
Tempo di reggae
01:34
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10. |
Elle
03:24
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Elle
Décalé
Je suis décalqué
Calme plat autour de moi
J'déguste un bretzel
Elle me parle sans cesse
De sensuelles filles s'dandinant
Sans gêne
Sans cesse elle me parle de haine
J'ai peine à ne pas croire que c'est le réel
Mais elle se fout de moi
Sans cesse s'amuse avec ma mémoire
J'poireaute
Les poireaux crament sur le feu
Pendant que j'comate
Et qu'elle m'imprime un air de teckel sur la tronche
Bon, soit !
Mais y'a des réflexes qui traînent
Brusquement sort d'ma flemme
Et j'échappe à une mort tragique
Dans un accident domestique
Elle me dit que parfois les réflexes sont bénéfiques
Tente de m'expliquer pourquoi j'flippe quand j'cause à une beauté
Tente de justifier le fait que j'doive voter
Mais même elle se fend la poire
Et cinq minutes plus tard elle-même broie du noir
Elle me rend dingue
J'ai mal au crâne
Cette peste m'obsède
Parfois elle m'aime
Souvent me déteste
J'la trouve parfois belle parfois laide
Parfois elle m'aide mais souvent elle me ligote cette coquine
Ramène pas tes potes elle reste fidèle
Y a qu'à moi qu'elle cause
Quand elle cause pas seule
Mais j'ose même pas la regarder en face
Préfère voir ma gueule
Jusqu'à c'qu'elle me rappelle à quel point j'suis un minable
Pour me dire 2 minutes plus tard que je suis formidable !
Mais bon le pire c'est qu'parfois elle me rend paranoïaque
Même que j'crois qu'mes potes ont décidé d'éviter d'm'édicter les idées démoniaques qu'elle concocte seule et qui en fait ne sortent pas de ma caboche
Même quand j'ai les poches pleines elle en veut toujours plus
C'est Elle qui provoque mes rictus
Plus toutes mes angoisses
Qui m'fait croire que j'ai la poisse
Et quand j'arrête de l'observer, ma pensée, elle, ne me lâche pas
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11. |
Skolios
02:31
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LA FANFARE EN PETARD Strasbourg, France
Une fanfare ? Oui, mais loin des vieux tambours et des majorettes, ici, kick et snare s’électronisent et supportent un soubassophone mutant qui ferait trembler de peur les subwoofers les plus modernes. L’énergie des cuivres, quelques samples, du rap et une fusion hiphop, dub, jazz efficace. ... more
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